L’imagerie mentale en triathlon

L’imagerie mentale crée une expérience ou une situation fictive. Cette expérience ou situation (imaginée dans votre cerveau) mobilise les sens : – je me vois faire les gestes de mon entrainement, – je m’imagine les sensations d’un effort long et difficile, – je m’imagine les bruit lors de l’arrivée de ma course, …

  1. Qu’est-ce que l’imagerie mentale ?
  2. Comment l’imagerie mentale pourrait-elle améliorer la performance ?
  3. Mais alors, comment améliorer ma perception mentale ?
  4. Comment, concrètement, mettre à profit l’imagerie mentale pour progresser techniquement ?
  5. L’imagerie mentale peut-elle m’aider à gérer mon stress ?
  6. La visualisation fera donc de moi un meilleur triathlète ?

 

L’imagerie mentale en triathlon

Avant toute chose, qu’est-ce que l’imagerie mentale ?

On parle d’imagerie mentale, ou de visualisation, la pratique qu’une personne fait lorsqu’elle se représente mentalement une situation ou une action, en collectant le maximum d’éléments visuels, olfactifs, kinesthésiques, gustatifs et auditifs pertinents. Les 5 sens sont en effet stimulés lors d’une visualisation, y compris en sport, et ce contrairement à ce que l’on pourrait penser. Un sportif pourra donc être attentif aux visions, aux sons, mais aussi aux odeurs qu’il perçoit, pour se préparer au mieux et être le plus performant possible.

Comment l’imagerie mentale pourrait-elle améliorer la performance ?

En fluidifiant tout bonnement la technique. La technique, c’est le procédé qui nous permet de prendre la bonne décision au bon moment. On la décompose souvent en 3 temps, extrêmement brefs :

La perception : Il s’agit d’analyser l’environnement, le parcours, le placement des adversaires, une faille quelconque pouvant être exploitée.
La décision : Compte-tenu des éléments récoltés lors de la première phase, une décision est adoptée.
L’exécution : Les capacités physiques entrent alors en compte pour réaliser ce qui a été décidé au cours des phases précédentes.

Plus ces étapes seront courtes, et plus vous serez efficaces, performants.

Mais alors, comment améliorer ma perception mentale ?

Plusieurs méthodes fonctionnent pour progresser dans ce domaine. Parmi les plus efficaces, on compte notamment les jeux-vidéos, ou encore la slackline.

Pourquoi réaliser des exercices uniquement mentaux alors que je peux progresser de la même manière en m’entraînant tout simplement ?

Il est vrai, les neurosciences ont montré que réaliser ou action motrice ou imaginer la réaliser activait le cerveau de la même manière. Là où l’imagerie mentale devient particulièrement intéressante, par exemple pour les entraîneurs, est que contrairement à la répétition à outrance d’un même geste, elle n’expose pas l’athlète à des blessures. Progresser aussi vite, sans risquer de se blesser, cela semble en effet être la recette miracle. En cas de confinement, l’imagerie mentale peut-être une très bonne solution pour pallier au manque d’entrainement.

Comment, concrètement, mettre à profit l’imagerie mentale pour progresser techniquement ? Le travail avec la vidéo est particulièrement efficace. Il s’agit d’observer, en vidéo un athlète réaliser le geste parfait. Regarder cet extrait plusieurs fois, en changeant de point de vue, pour ensuite être plus apte à le reproduire.

L’imagerie mentale peut-elle m’aider à gérer mon stress ?

Oui. Si vous trouvez qu’une situation est particulièrement anxiogène, et/ou que vous sortez tout juste de blessure et avez peur de reprendre, les images vont en effet grandement vous aider. Il s’agit de se concentrer mentalement sur la scène en question, passée ou imaginée, et de répéter l’action. Vous finirez par apprivoiser votre peur.

La visualisation fera donc de moi un meilleur triathlète ?

Si vous l’utilisez à bon escient, il n’en fait aucun doute oui. Au cours des entraînements, concentrez-vous sur ce que vos sens perçoivent, sur ce qui vous entoure, vos gestes et ceux des autres, ainsi que le parcours. L’entraînement terminé, regardez des vidéos de triathlètes confirmés, et apprenez de leurs mouvements, de leur positionnement, de leur stratégie. Si un concurrent, si une situation vous fait peur, arrêtez de la fuir, faites-y fasse. Imaginez-vous face à ce concurrent, ou au plein cœur de cette course, et convainquez-vous de l’issue positive, de votre victoire. Tout ceci combiné ne pourra que vous être bénéfique. Vous optimiserez en effet votre entraînement en l’allongeant tout en ne risquant pas plus de vous blesser. Enfin, vous aborderez des situations difficiles d’une toute autre manière, plus en tant que proie, mais en tant que prédateur, prêt à saisir la victoire.

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