Triathlon : comment faire face au coronavirus ? En décembre 2019, des médecins chinois donnent l’alerte sur l’apparition d’un virus inconnu, potentiellement mortel. Le 24 janvier, deux premiers cas, des personnes revenant tout juste de Chine, sont recensés sur le territoire français. Le 28 février, la France passe au stade 2 de l’épidémie. Les touchés ne sont plus isolés, mais forment des « grappes », des « clusters » de malades. En conséquence, plusieurs rassemblements, notamment sportifs, sont repoussés. A l’échelle locale, le triathlon indoor de Liévin, censé se tenir du 18 au 21 mars, est reporté. Le 11 mars, l’Organisme Mondial de la Santé (OMS), parle de « pandémie », et dénonce l’inaction des gouvernements pour lutter contre la maladie. Si la Chine commence à maîtriser le coronavirus, 110 pays sont touchés, et le nombre de nouveaux cas est exponentiel.
En football, la ligue des champions est suspendue, de même pour la NBA en basketball. Alors que les Etats-Unis déclarent « l’état d’urgence » et que le Président Macron désigne « la plus grande crise sanitaire qu’ait connu la France depuis plus d’un siècle », les dirigeants mondiaux interdisent en effet à leur population les déplacements excessifs, jusqu’à les obliger au confinement, et les trop grand rassemblements (pas plus de 100 personnes en France désormais). Naturellement, les compétitions de triathlon sont donc suspendues.
Quelles sont les premières manifestations de Triathlon suspendues ?
La première des sept étapes de la Série mondiale, initialement prévue les 6 et 7 mars sur l’île de Yas à Abou Dhabi, est reportée. Les sportifs s’indignent, enragent de savoir que leur préparation, celle de plusieurs mois, que dis-je d’années sera veine, mais il s’agit-là d’un cas de force majeur. Encore aujourd’hui, en ce 13 mars 2020, le Japon, qui doit jusqu’alors organiser les Jeux Olympiques d’été et donc, entre autres, une épreuve de triathlon, a déclaré ne pas vouloir organiser un tel événement à huis clos. Des compétitions stoppées les unes après les autres… des ordres de confinement… il ne semble pas faire bon être un triathlète. Mais ne cédons pas à la panique excessive ! Ces mesures ont avant tout pour objet de maîtriser la propagation du virus. De le contenir, pour mieux l’annihiler.
Comment faire face ?
Dès lors, les compétitions ne devraient pas être repoussées indéfiniment. L’homme, le monde a besoin du sport. Quant au confinement, il est certes fortement recommandé, mais dans l’optique de ne pas se mêler à la foule, de ne pas prendre de risque. Cela ne veut pas pour autant dire que sortir, loin de la foule, au grand air, est à oublier totalement. Un masque de protection, des gants, devraient pouvoir permettre une excursion rapide, au moins pour courir en faisant ses courses. Si les clubs de triathlon ont fermé, rien n’empêche de courir en solitaire pour s’entrainer sur une machine dédiée à cela. Pour ce qui est du vélo, celui d’appartement permettra aux sportifs les plus déterminés de maintenir une condition digne des plus grands. Abdos, pompes et autres exercices sont eux aussi envisageables, à domicile. Au niveau de la nutrition, là encore, et malgré les nombreux stocks de pâtes ayant partout été dévalisés, il ne s’agirait pas de ruiner, sous le stress, des mois et des mois de préparation ! Des repas équilibrés, adaptés aux besoins et aux exercices pratiqués, accompagnés d’une hydratation fréquente sont encore et toujours à privilégier.
Ensemble nous vaincrons le virus :
Vous l’aurez compris, l’heure n’est pas au relâchement, encore moins à l’abandon ! Le coronavirus est certes un fléau, mais un fléau que nous parviendrons à vaincre, en suivant à la lettre les consignes des spécialistes, et surtout, en gardant le moral et l’envie de se battre.
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