[Handisport] Le paratriathlon aux JO 2020. Quelle est la distance du paratriathlon ? Le Triathlon est une discipline paralympique qui transpose le Triathlon (distance olympique) en : 750 m de natation, 20 km de cyclisme et 5 km de course à pied. Cela correspond une distance de triathlon Sprint.
Quand seront organisées les épreuves de Triathlon aux Jeux paralympiques Tokyo 2020 (JO 2020) ? Très prochainement le 29 et le 30 août 2020. On a hâte de suivre nos francais.
Les paratriathlètes concourent dans des catégories spécifiques en fonction de leur handicap. La discipline regroupe des athlètes présentant des déficiences physiques très différentes rendant la prise en charge médicale difficile lors de l’organisation de la course, notamment en ce qui concerne la sécurité des participant. C’est en raison de cette multiplicité des atteintes dont souffrent les athlètes qu’une classification des handicaps est nécessaire pour aboutir à des catégories adaptées à tous les coureurs. Les handicaps pouvant être évolutifs au fil du temps, le classement de l’athlète dans une catégorie l’est également, il n’est pas définitif d’une course à l’autre. La diversité des atteintes complexifie également la prise en charge médicale, chaque athlète nécessitant un suivi particulier selon son handicap. Par exemple les sportifs amputés doivent trouver la prothèse la plus adaptée, il en va de même pour le choix du vélo, pédales spéciales ou tandem pour les malvoyants. Les handicaps visuels impliquent en effet des mesures spécifiques.

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Quelle est la classification du handisport la FFtri ? La fédération française de triathlon classifie les handicaps de la manière suivante :

• PTWC H1 et H2 (ParaTriathlon WheelChair)
utilisateurs de fauteuils roulants. Les athlètes doivent utiliser le handbike couché sur le parcours de vélo et un fauteuil de course sur la partie course à pied; Il y a 2 sous-classes, H1 (handicap plus important) et H2 (handicap moins important).

• PTS2 (ParaTriathlon Standing – catégories debout)
handicap sévères. Dans les deux parties vélo et course, les athlètes amputés peuvent utiliser des prothèses approuvées ou autres dispositifs de soutien approuvés.

• PTS3 (ParaTriathlon Standing – catégories debout)
handicaps significatifs. Dans les deux parties vélo et course, les athlètes amputés peuvent utiliser des prothèses approuvées ou autres dispositifs de soutien approuvés.

• PTS4 (ParaTriathlon Standing -catégories debout)
handicaps modérés. Dans les deux parties vélo et course, les athlètes amputés peuvent utiliser des prothèses approuvées ou autres dispositifs de soutien approuvés.

• PTS5 (ParaTriathlon Standing – catégories debout)
handicaps légers. Dans les deux parties vélo et course, les athlètes amputés peuvent utiliser des prothèses approuvées ou autres dispositifs de soutien approuvés.

• PTVI (ParaTriathlon Visual Impairment)
déficit visuel partiel ou total (IBSA / l’IPC définit des sous-catégories B1, B2 et B3): inclut les athlètes qui sont totalement aveugle (aucune perception de la lumière dans les deux yeux), les athlètes ayant une perception de la lumière (B1) et les athlètes partiellement voyants (B2-B3). Un guide est obligatoire pendant toute la course. La partie vélo se fait obligatoirement en tandem.

Pourquoi faut-il accorder plus d’importance au handisport ?

Mise en évidence par le très beau film « De toute nos forces » diffusé en 2014, le handisport prend de plus en plus d’ampleur dans le triathlon. Ce film est basé sur une histoire vraie, celle de Dick Hoyt et de son fils Rick (handicap moteur). Ensemble, ils participeront à plus de 1000 compétitions dont une centaine d’Ironman et une traversée des Etats-Unis. Jeremy Diguer s’est également illustré avec Thomas (handicap) sur l’Ironman de Vichy 2019. Cette discipline permet à des personnes en situation de handicap de participer aux épreuves sportives du triathlon, lorsque le handicap est moteur. Le sport prend ainsi une tournure collective. Cet exemple et tant d’autres encore démontre l’apport du sport pour la résilience de personnes ayant souffert d’un accident ou souffrant d’un handicap. Ils démontrent que des opportunités et des performances sont possibles malgré les handicaps, cela aide d’autant plus à l’inclusion des personnes handicapées que cela peut permettre à ces personnes de surmonter le choc du handicap. A l’image des autres sports paralympiques, la paratriathlon bénéficie d’une couverture de plus en plus importante, il était donc important, compte tenu de nos valeurs, de le mettre en évidence.